| Sujet: ㅡ apostate Dim 1 Sep - 17:46 clémie ω huit ans quatre mois dix-sept jours neuf heures ω écosse ω bientôt Je n'existe pas.
La mort dans les veines oh je vomis la haine je ne suis qu'un sac de viande simple humaine je m'appelle Clémentine et je ne suis déjà plus Avant même d'avoir vécu.
Je m'appelle Clémentine petite fille atrophiée utérus blanc aux murs éventrés aussi blafarde que ma prison j'ai fermé les yeux – absolution
On m'appelle Clémentine mais je n'ai jamais eu aucun nom Coincée entre deux réalités fœtus pendu par le cordon
Ombilicale intrinsèque sèche sableuse j'ai peur maman viens me tenir la main. Je ne veux pas maman tu sais moi, lourde comme l'air les principes actifs le temps qui est trop passé le sang qui a trop coulé ton vagin béant aménorrhée coagulante agglutinée sur tes lèvres j'ai persisté gluante cystite j'ai dévoré ce qu'il restait du placenta maman pardonne-moi.
J'aurais du rester une graine n'est ce pas.
Je m'appelle Clémentine et je suis venue au monde. Je m'appelle Clémentine. Je m'appelle Clémentine.
Mais Clémentine a menti molle malléable Clémentine est soumise aux tendons qui la tordent fils de vie d'envies féconde Clémentine est une jolie petite fille déjà enfouie sous sa tombe – inconsistance.
Je m'appelle Clémentine et j'ai peur de quitter la couveuse – elle immaculée confortable comme l'endomètre se moque de la tâche rouge que je saigne sans même ouvrir de plaie ; et je suis toutes ces apoptoses qui décadentes s'affolent à la moindre contraction douleur j'ai peur maman je crois que tu as oublié de me montrer comment vivre.
Ce jour là maman j'ai serré tes doigts pour la première fois aussi blanche que le saignait la mort j'ai hurlé si fort la lumière me brûlait chair instable chambre austère oh ne m'abandonne pas je ne veux pas tomber aussi garde moi au chaud dans le néant des corps qui perdurent inlassablement – Tu sais je t'aime maman c’est comme ça qu'on dit c'est ça oh tiens moi maman Avant que le blanc – cellule dégénérée Ignoble créature déformée oh l'Ange se lamente et repousse le pêché même lui ne veut pas de moi la vie qui n'a jamais été homoncule aux poumons écrasés les seringues plantées voie sous cutanée tension faible espérance de vie Clémentine prématurée
N'a jamais été que le cauchemar de maman qui déjà était tombée – mais moi aussi tu sais et s'il était devenu réalité ?
Ce jour là j'ai pleuré car ma minuscule dépouille me commandait de le faire J'ai été forcée de vivre maman maintenant il est temps de m'accoucher
Et je m'avorte – je n'ai jamais existé. ••• ALORS HUMAIN, SATISFAIT DE TA NOUVELLE GALAXIE ? C'est une mort magnifique ••• COMMENT T'INTÈGRES-TU PARMI LES PULSÉENS ? QUE PENSES-TU D'EUX ? Je ne sais pas – je crois qu'ils ne n'aiment pas. Je n'aime pas les gens non plus. ••• PENSES-TU POUVOIR DEVENIR L'UN D'EUX, À LA LONGUE ? J'aimerais tellement devenir – ••• TON AVIS SUR LA POLITIQUE ICI ? Je ne sais pas ••• PAS TROP DÉPAYSÉ DANS CET ENVIRONNEMENT FANTASQUE ? C'est très différent du blanc – et puis, j'aime les gens ••• VAS-TU BRILLER, HUMAIN ? Éteinte d'avance don't look at me in that way mama it makes me embarrassed to have died ((mama)) don't look at me whom you threw away because you choose your precious self's pleasure over don't look at me in that way papa it makes me ashamed to have died don't look at my death ((papa)) because i am embarassed of having felt it pleasant to die jan jan pa jan jan po shan shan para dolori toloru torelo torelo toremolo lalelula toremololu lalila white and syrupy para para harararara
daytime on the way home i race downhill on my bicycle down down with training wheels i go through the narrow opening between the small houses for the first time i become the wind the wind destroys my heart i think that being broken by the wind is this pleasant indefinitely down down the neverending slope i cannot see people anywhere the houses disappear and electric wires twist and turn hipped away by the breeze my body melts into red and i disappear left with my soul with my bicycle wich never existed forever to anywhere
don't look at me in that way mama i no longer exist ((mama)) bought me a lot of toy cars and comics don't look at me in that way papa it felt good to die ((papa)) made me lots of music boxes and toy soldiers but i no longer exist my soul vanished into the world of dreams ((mama)) mama's many toys melted happily togheter and disappeared along with me i no longer exist so goodbye until we meet again in dreams ((papa)) papa's soldiers were waving their hands to me through the gap of the music box papapapa papapa pararararararara 1 ;
C’est déjà terminé n’est ce pas n’est ce pas maman ; J’ai peur j’ai peur mais tu n’es pas là j’ai crié crié si fort que mes poumons se sont arrachés pleuré tout comme tu me l’avais demandé mais quand j’ai tendu les bras tu ne m’as pas attrapée Je t’ai appelée pourtant si longtemps je t’entendais discrète intrinsèque insinuée dans les entrailles de tes pensées pathétique récessus de chair en formation sac de viande ultime prolifération je suis là maintenant maman – mais tu ne veux déjà plus de moi, n’est-ce pas ? J’ai bien vu que tu n’as pas lutté contre le noir qui m’avait mangée. Ne me mens pas, maman – c’est de ta faute ; refoulée Si ton corps ne m’a pas rattrapée
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Du blanc
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Du blanc – mon cœur ne veut plus battre sans le tien pour guider ses pas Il est tombé mais les monsieurs l’ont relevé, je crois.
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Du blanc
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Du blanc
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Du blanc Et jamais toi – Je n’ai jamais vu d’autres visages que ceux reflétés dans les parois de ma prison le verre déforme illusion étire vos ignobles sourires en d’infâmes trahisons Je suis seule – Et vous riez Laissez-moi.
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J’ai pleuré mais personne n’est venu
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J’ai mal maman je crois que je souffle du rouge est ce que je vais devenir comme toi ? Je ne veux pas sortir une petite moi de ma bouche.
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Les monsieurs ont parlé et tu as pleuré. Je t’ai reconnue maman maman tu sais, tu pleurais beaucoup aussi avant – est ce que c’est de ma faute ? Je suis d’accord pour retourner près de toi. D’accord ? Maman Ne repars pas.
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Avant quand le rouge –
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Aujourd’hui j’ai eu un cadeau que je n’aime pas Il est rose et froid contre ma peau il se débat minuscule bout de plastique qui mon avenir signera – Clémentine J’ai déjà entendu ça. Ce n’est pas un autre fil qui fait mal dis maman ? Je crois que n’en veux pas.
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Je vois tes doigts aux bouts coloriés gratter mon épiderme superficiel Tu chantes mais je ne comprends pas – J’ai envie de dormir maman Maman Je suis désolée tu sais Si je préfère fermer mes yeux que les poser sur toi
Et puis tu as crié Les machines aussi –
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Je me suis réveillée dans le blanc qui m’a bercée Il y a beaucoup plus de fils qu’avant, ça ne me plait pas maman Maman ? je ne veux plus jamais de fils tu entends maman maman coupe les comme tu t’es coupée de moi Je m’en souviens maman on était si bien toutes les deux – quand j’étais si fort si fort accrochée à toi quand ton rouge m’étouffait quand le noir me noyait De son éclatante inexistence de ma futile inconsistance – je n’existais qu’avant d’être réellement Et le blanc –
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Et le blanc ;
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Je ne sais plus
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Taisez vous taisez vous taisez vus taisez vous taisez vous JE VOUS EN SUPPLIE
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Ils ont cru que j’allais mourir Désolée maman – mais j’ai respiré
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Peut-être n’aurais-je pas du
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Tube de verre ou couveuse atteinte respiratoire et nerveuse
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Est-ce que tu regrettes maman de m’avoir enlacée au creux de toi ? J’ai essayé maman tu sais de te le dire – mais aucun son n’a jamais réussi à sortir Et je pleure – Je ne suis pas triste
191 ;
Je suis fatiguée d’essayer maman
201 ;
Ils ont fait entrer un tube en moi – Il vibre dans ma trachée tranche craché je n’y arrive plus Il ne veut pas sortir maman maman maman pourquoi est-ce que tu fais ça ? Je ne mérite pas d’être punie comme ça le tube est méchant avec moi ; c’est froid froid froid maman tiens moi encore Fais-moi le chaud comme quand tu m’aimais encore Pourquoi ne peut-on pas revenir en arrière ? Je ne suis plus très sûre de vouloir sortir maman j’étais bien mieux bien mieux quand je fermais les yeux Tu ne veux pas recommencer ? Je ne le dirais à personne maman ; Promis ? Maman Je veux entrer en toi comme le tube en moi Mais moi je ne repartirai pas.
212 ;
J’AI PEUR MAMAN
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Et le blanc ;
264 ;
Aujourd’hui tu m’as prise dans tes bras Je ne crois pas que c’est la première fois – Je ne m’en souviens plus maman, j’oublie déjà Et tu brûles brûles de torrents et de peau tu noies mon visage dans tes sourires mensongers écrase ta lourde paume contre la racine de mes cheveux cassés la saillie de tes muscles sterno-cléido-mastoïdiens sursaute de sourds gloussements saccadés ta salive glisse le long de ta gorge grasse gavée gobe-moi Maman Tu n’es pas jolie mais j’aime beaucoup te regarder Tu continues de parler comme si je ne voyais pas la pathétique comédie de tes traits tirés Tu ne peux pas me mentir maman – car toi et moi nous sommes pareilles On ment sans le vouloir on joue sans même le pouvoir on subit espérant ne jamais s’en apercevoir On souffre – Mais il fait noir
Le noir que tu m’as volé J’ai pleuré.
299 ;
On est rentrés à la maison mais je ne suis plus très sûre Je n’aime pas cet endroit mais j’ai très envie de te faire plaisir maman maman il ne fait plus blanc Est-ce que je vais mourir dis ?
365 ;
On a tous beaucoup chanté – j’ai essayé La machine à côté de moi faisait trop de bruit pour que je puisse entendre le son de ma voix Car elle n’existe que dans ma tête à moi ? Elle hurle hurle pourtant maman maman Je n’entends pas ; Mais je fais semblant, pour ne pas te faire pleurer comme à chaque fois Comme Quand j’essaie maman d’exister comme toi J’ai raté –
Je crois que j’ai souri La pulpe de tes lèvres s’est compressée contre mon sillon naso-labial Tu m’as donné quelque chose mais je n’ai pas compris – tu as eu l’air déçue Et puis j’ai oublié
369 ;
On est retournés au blanc il criait Clémentine Clémentine Clémentine Clémentine on la perd maman est ce que chargez à 200 j’ai raté j’ai raté dégagez veine cave supérieure atrium tricuspide ventricule artère pulmonaire je respire veine pulmonaire atrium mitrale ventricule aorte j’ai crié Boum boum il se moquait Fais le taire –
370 ;
Boum boum je n’entends que lui MAMAN POURQUOI EST-CE QU’IL CRIE
371 ;
Boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum boum pourquoi est-ce que vous êtes contents boum boum boum boum ARRÊTEZ D’ÊTRE HEUREUX J’en ai assez – Et puis vous riez Riez avec mon cœur qui se tord d’un hoquet irrégulier s’étrangle d’un incontrôlable soupir sourd semblant similaire sang sempiternellement il rit rit rit rit crie Mais vous ne l’entendez pas comme moi Je ne veux pas être aussi bête que vous.
458 ;
Je n’ai pas envie.
500 ;
Tu me parles mais j’ai tourné la tête Je tousse
520 ;
Je tousse
567 ;
Je crois que le docteur s’inquiète – J’aimerais en être heureuse pour te rendre triste mais je n’y arrive pas J’ai peur maman, prends moi. Tes poumons se vident méthodiquement dans mon méat acoustique externe Vous parlez et moi je ne comprends pas – J’ai toujours fait semblant maman Je porte mes mains contre le pavillon de mes oreilles droites et gauches exhorte un grognement rauque en signe de désapprobation agite tibia et fibula dans un mouvement de flexion extension pour sentir ta cuisse trembler sous mes actions Abnégation Tu as claqué le dos de tes métacarpes à la rougeur de mes joues – tes lèvres gercées Je te déteste.
623 ;
Aujourd’hui j’ai porté la maigreur de mon corps sur mes jambes tremblantes Une jolie dame m’a prise en photo puis je suis tombée et vous avez ri – je n’ai pas réussi à me relever Je crois que je préfère rester couchée.
696 ;
Abjection
697 ;
Je crois que ça n’a plus la moindre importance Maman –
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Je n’ai pas ouvert les yeux aujourd’hui Maman est triste – le docteur a dit que je me réveillerai peut-être
861 ;
J’ai appelé maman et elle a pleuré J’ai voulu m’excuser mais je n’arrivais pas encore à le dire ; tu as pleuré encore Je ne voulais pas te décevoir – Est-ce que je dois me taire dis ? Alors je l’ai appelée encore J’ai entendu les docteurs dire que j’étais bête. Ils m’ont remis le tube et j’ai vu une dame rire – ils ont voulu me faire taire maman je suis désolée désolée moi je voulais encore te parler mais le tube a volé ma voix ; c’est parce qu’elle était laide n’est-ce pas Est-ce que moi aussi je suis laide maman ? Je ne veux plus jamais voir d’autres dames. Moi, je ne serai jamais une dame.
1034 ;
On est retournés voir le docteur pour regarder dans ma cavité buccale J’ai dit au docteur que le tube l’avait coupée mais il ne m’a pas cru – et puis il a rigolé. Je ne l’aime pas lui non plus blanc comme ma prison de verre aux yeux luisants de la vie que je n’aurais jamais joyeuse jacasserie jamais javelot dans ma gorge ARRÊTEZ DE ME TOUCHER jéjunum jaculatoire jouissance jamais jamais jamais jamais jamais jamais JAMAIS j’ai vomi sur le blanc et il a serré ses doigts autour de mon biceps gauche Et puis j’ai arrêté de respirer.
1297 ;
Depuis que le monsieur a dit que je ne pouvais pas aller à l’école maman me force à faire des dessins à ma deuxième maison – c’est comme ça maman Que ça s’appelle Elle n’aime pas trop dire ça maman – Je le vois bien sur ses joues creusées de peine crevées de cœur elle pleure l’horreur vaine l’impuissance la haine ; Mais je crois qu’elle m’aime parfois maman, quand elle me prend dans ses bras Et puis elle me laisse là, elle m’oublie parfois dans le blanc des docteurs indélicats des vilaines dames qui rient de moi – à la prochaine fois Et je reste là –
1365 ;
J’aime beaucoup dessiner.
1366 ;
Je ne sais pas dessiner.
1458 ;
J’ai dessiné Clémentine dans un lit avec maman L’infirmière ne l’a pas aimé mais elle a fait semblant – on l’a accroché sur ma perfusion de glucose Il est tout blanc parce que je ne l’ai presque pas colorié ; Je n’arrive pas à appuyer Je suis fatiguée.
1459 ;
Le garçon qui vient souvent ici m’a dit qu’il était joli.
1593 ;
Le monsieur qui parle beaucoup m’a demandé si j’aimais rentrer à la maison ; Il n’a pas aimé quand je lui ai demandé laquelle et je crois qu’il a grondé maman Je ne veux pas habiter encore à l’hôpital.
1594 ;
Ce mot me fait très peur –
1635 ;
Je me suis réveillée je
1639 ;
J’ai mal à la tête
1640 ;
J’AI MAL MAMAN MAMAN MAMAN MA la machine crie plus fort que moi J’ai voulu serrer la dame très fort mais mes bras ne sont pas montés
1648 ;
Je me suis reveillée
1649 ;
Je ne comprends pas – Est-ce que c’est ça Exister ? Je crois que je n’aime pas ça.
1651 ;
Le garçon m’a fait rire parce qu’il a mis son nez contre la vitre de ma chambre Je voulais lui présenter mon nounours mais ma bouche était fâchée avec ma voix – c’est ce que maman a dit
1652 ;
Je crois que maman me ment
1653 ;
J’ai décidé d’appeler mon nounours Fred.
1680 ;
Je n’ai jamais eu de nounours ? Je ne sais pas d’où il vient. Il apparait comme les images que j’ai de toi Quand je ferme les yeux j’essaie de m’imaginer en train de courir dehors – mais je n’arrive pas à oublier les fils Ils me pendent marionnette que je suis cage de cordon coulée cramoisie Quand je ferme les yeux
1681 ;
Quand je ferme les yeux
1682 ;
Tu n’es plus là – ça ne change rien
1723 ;
Fred est tombé mais je n’ai pas réussi à le rattraper Le garçon est venu et l’a reposé près de moi – j’ai vu ses fils et je crois qu’il a un peu de mal à exister, lui aussi Une dame l’a grondée ; ses lèvres sont froides mon front fragile Frêles –
1768 ;
1792 ;
1899 ;
Et le blanc –
2036 ;
Je n’étais plus revenue depuis quelques temps J’ai essayé l’école mais je n’y suis pas restée longtemps Les autres enfants sont roses et je crois que le blanc ne leur plait pas. J’ai essayé de leur dire tu sais maman, que j’avais essayé de colorier – mais que je n’y arrivais pas Ils ont ri eux aussi Je les déteste tous.
2065 ;
J’ai vu le garçon couler du rouge
2066 ;
J’ai vu le garçon
2067 ;
J’ai vu le garçon – je lui ai fait un signe parce que cette fois j’y arrivais ; mais il ne m’a pas répondu
2071 ;
Je n’ai pas revu le garçon ; Je crois qu’il manque à Fred
2072 ;
Je crois qu’il me manque aussi.
2080 ;
Aujourd’hui
2081 ;
J’ai mal boum boum boum boum boum boum et le rouge maman TAISEZ VOUS elle a encore ri le tube et puis Fred est retombé Le garçon n’était pas là pour le rattraper.
2098 ;
Je crois que le blanc l’a mangé
2101 ;
La maman du garçon est venue et elle m’a souri Mais je savais moi qu’elle faisait semblant – est ce que c’est ce que font toutes les mamans ? Je crois que je ne veux jamais en être une. Ils ont mis une couverture sur lui mais je sais que ça ne sert à rien – Parce que ses lèvres étaient très froides Je crois que je ne reverrai plus jamais le garçon Ce jour-là, j’ai beaucoup pleuré.
2102 ;
Je voudrais qu’il me prenne avec lui
2103 ;
J’ai arrêté de respirer
2104 ;
J’ai arrêté
2105 ;
J’aurais voulu pouvoir te donner mon dessin – mais je ne savais pas dessiner
2106 ;
Personne ne fera jamais attention à nous – J’ai écrit des formes comme fond les grands pour que tu puisses te souvenir de moi mais le docteur n’a pas voulu te donner ma lettre Tu savais écrire n‘est-ce pas ? J’aurais voulu apprendre avec toi Mais maman ne veut pas ; Elle m’a dit que tu es parti
2107 ;
Je voudrais que tu me prennes avec toi
2235 ;
Est-ce que j’ai été vilaine maman ? Je crois que personne ne veut de moi. A quoi ça sert dis, tous ces fils ? Si moi aussi je finirai par m’en aller Je crois que j’ai envie de partir – Je n’aime pas cet endroit. Tu ne voudrais pas qu’on y aille, nous aussi, dans le ciel ? Maman m’a grondée et le ciel est noir. Je préfère le noir au blanc.
2479 ;
Je m’appelle Clémentine et j’ai bientôt sept ans
2650 ;
Je m’appelle Clémentine et j’ai sept ans plus un quart Je crois que je ne vais plus vivre longtemps.
2661 ;
J’ai vu le garçon mais ce n’était pas lui
2788 ;
Je m’appelle Clémentine et J’ai arrêté Pour qu’il me prenne avec lui boum boum dégagez j’ai arrêté maman m’a grondée mais le ciel est noir parce que le blanc l’a mangé Sept ans sept mois une semaine cinq jours treize heures cinquante-quatre minutes trente-et-une seconde
2894 ;
C’est bientôt mon anniversaire Mais je sais que ne n’aurais pas dû être née à ce moment n’est-ce pas maman – je ne suis pas aussi bête qu’ils le disent Je suis malade parce que ton utérus ne voulait plus de moi. Un déchet
2895 ;
Un déchet
2900 ;
Aménorrhée purulente je suinte j’abhorre un torrent de larmes vaginales agglutinée à tes lèvres glacées desquamée je tombe vers le puits de ta vulve écartée j’écartèle les entrailles qui seules m’ont vue exister je saigne Je saigne Je saigne Je saigne Je saigne Personne ne fera jamais attention à nous – Car nous n’étions que de pauvres images figées dans un blanc bien trop éclatant pour nos couleurs déjà éteintes d’avance Déjà trahies par les existences que nous avions volées Et nous n’étions que des Judas –
3059 ;
Je n’existe plus Je suis allée dans sa chambre.
0 ;
Aménorrhée purulente je suinte j’abhorre un torrent de larmes vaginales agglutinée à tes lèvres glacées desquamée je tombe vers le puits de ta vulve écartée j’écartèle les entrailles qui seules m’ont vue exister veine cave supérieure atrium tricuspide ventricule artère pulmonaire je respire veine pulmonaire atrium mitrale ventricule aorte veine cave supérieure atrium tricuspide ventricule artère pulmonaire je respire veine pulmonaire atrium mitrale ventricule aorte veine cave supérieure atrium tricuspide ventricule artère pulmonaire je respire veine pulmonaire atrium mitrale ventricule aorte veine cave supérieure atrium tricuspide ventricule artère pulmonaire je respire veine pulmonaire atrium mitrale ventricule aorte
J’ai toujours su que c’était une erreur maman – Alors j’ai plongé Dans le trou béant d’un rose chair vers les mensonges d’un noir clair à la perpétuelle naissance de mon enfer
Je m’appelle Clémentine et j’existe Parce que le trou mon corps a passé trop tôt Parce que le trou mon âme a sauvé trop tard
Je n’ai pas dit au revoir à maman parce qu’elle ne m’a jamais accueillie dans ses bras – et je suis tombée dans le noir ; je crois que c’est parfait pour moi Pulsar.
lazuli ω morte ω kaai yuki vocaloid ω champ de patate ω pas de bouche |
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| Sujet: Re: ㅡ apostate Dim 1 Sep - 18:09 bienvenue sur pulsar clémentine ! bon ben voilà je suis sur le cul à plus 2008(je sais pas pourquoi j'ai mis l'heure) (j'ai un secret ça fait deux fois que je poste le message avec cytosine et que je l'efface pour poster sur Daniel et donner un air officiel) edit severin : PUTE. JE . PUTE . JE PFFFFFFFFFF PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF /DONE |
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| Sujet: Re: ㅡ apostate Dim 13 Oct - 20:24 //t'as cru que t'allai echaper à ma dictature de la meuf qui demande "où en est ta fiche" hein????? MA DICTATURE EST ETERNELLE. ELLE EST POUR LA SAINTETE DE PULSAR. I HAVE TO DO THIS.//(mais du coup j'ai relu clemy pour la forme parce que ce bb need to live ok) //cheloue cette tournure ok.
donc ??????????????????????????????? ?????????????? ?? ? ? ? ???????? ?? ? ????????????????????????? on dirait un message en morse. (bon maintenant je m'attaque à cyto et apres meo) (je deteste mon job mais si je le fais pas pour vous, on a va penser qu'on est un staff degeulasse.) |
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| Sujet: Re: ㅡ apostate Mer 29 Jan - 12:00 i hate my job
BON, DIRECT DANS LES FICHES LATE. VOILA. ELLE Y SERA JUSQU'A CE QUE TU VIENNES CHEZ MOI ET QUE JE TE LA UNLOCK. !!!!!!!!!!! |
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| Sujet: Re: ㅡ apostate Dim 25 Mai - 20:24 |
| Sujet: Re: ㅡ apostate Dim 25 Mai - 20:40 clémentine fallope plutôt clémentine salope ••• clémentine •••
••• te voilà arrivée sur pulsar ! le roi donc te remet ton registre à étoiles en signe de bienvenue et te souhaite une étincelante existence parmi les astres. Bonne chance, et surtout, brille. •••
→ Humaine, ton Portail t'a déposée dans l'espace inter-sidéral. Tu peux choisir d'y faire ton premier RP, ou simplement de garder ce fait comme une information ! → Tu as de la chance, ton Portail a l'air de t'avoir déposé en en seul morceau. Tente de le rester !
n'oublie pas de recenser ton avatar !
c'est tout ce qu'il y a a dire va t-en loin de moi loin de notre maison merci je chialle là ;;;;;;; |
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