Et là, magie. Magie, c’est le seul mot qui venait aux lèvres des seuls qui pouvaient encore parler. Des étoiles ; des étoiles partout. Des petits monticules de terres au loin, flottant dans les airs, des créatures étranges à dos de licornes qui se pavanaient tranquillement de planète en planète, comme si tout était normal. Ouais, il paraît que ce décor digne d'un bon trip à l'acide s'appelle Pulsar.
« Et ce Royaume, que dis-je, cette Galaxie toute entière, est votre nouveau chez vous – que je peux être généreux, cela me perdra. »
« Je ne vous demande qu'une seule chose, mes chers petits bipèdes imberbes. »
« Brillez. »
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18.06.14 • Reprise du forum ♥
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PHOEBUS • FONDATRICE (RETRAITE. UN ENORME MERCI POUR SON MAGNIFIQUE UNIVERS ♥) midas • ADMINISTRATEUR • mp VOUS ? • ADMINISTRATEUR • mp
Sujet: embrace beautiful lies — Sam 5 Juil - 10:10
HORUS
ébène héliotrope + jeune adulte + desitis
Horus s’enterre sous une liasse de papiers griffonnés oublie la lumière s’interdit presque de respirer. Ses yeux fébriles qui cherchent trop avidement une solution invisible jour après jour ternissent— et Horus disparaît déjà.
Et son corps craque à ses pas ses branches cassent trop fragiles et le soleil l’agresse de ses rayons brûlants de sa joie d’enfant violent, pourtant Horus enfermé dans son antre ne faiblit pas. Il passe une main tremblante de lassitude et d’excitation ; se remet à ses expérimentations.
Et tremble encore quand il noircit un peu plus, quand une autre de ses branches se brise sous le poids de ses erreurs. Horus ne pleure pas Horus ne ressent pas Horus ; Horus aimerait être aussi fort aussi bêtement heureux que ses ancêtres (mais Horus ne sera jamais comme eux)
Alors il triture son col et garde la tête haute dans un sursaut hagard de son ego malmené, continue continue toujours à chercher.
Pourtant il ; Pourtant il aimerait bien rester sous l’averse et ne pas briller— C’est son paradoxe et le fardeau sur ses épaules dégénérées mortifiées détraquées ; c’est l’espoir de redorer sa famille éclatée par la honte qu’il a généré.
Et Horus se tord encore affronte la mort creuse des sillons dans son écorce défoncée juste pour un moment il aimerait oublier son corps de vieillard (et sa honte) Car Horus ne sait que faire de lui de sa chair décrépie du désordre qu’il est ; qu’il crée De sa démarche de cadavre il se traîne encore un peu vers sa table d’expérience, fait de l’ordre, examine une fiole étiquetée — se remet vaguement à espérer
(c’est son paradoxe son désir inavoué)
que demain peut-être il pourra cesser d’être Horus ; et briller.
Pulséen, que penses-tu de ta chère galaxie + Peut-être un jour y trouverais-je la solution et elle me sera moins fade. Et les autres habitants + Comment les vois-tu + Est-ce réellement l'harmonie entre vous + Ils sont si insouciants et me dévisagent et ils ; ils ne comprennent pas. Pas trop difficile la vie sur Pulsar, dis moi + Si. Ton avis sur votre politique + Qu'il est stupide ce Phoebus. Mais après tout qu'ai-je à dire moi, personne ne m'écouterait. Et les humains, ces drôles de créatures, comment les reçois-tu + Méfiant ou accueillant + Un avis quelconque sur eux + Peut-être qu'ils auront la réponse... Quel souhait fais-tu aux étoiles du ciel de ta Galaxie + Superstitions. Vas-tu briller, pulséen + Comme j'aurais aimé.
Il y a cette lumière qui brûle mes yeux. C’est douloureux, j’ai l’impression que l’entièreté de mes globes oculaires fond. Et mes jambes sont beaucoup trop frêles, mes bras d’avorton chétifs — tout ça fait mal. Ca fait mal mal mal. Maman n’est pas là maman pleure et s’enracine maman se cache faiblement derrière ses feuilles qui s’arrêtent de briller déjà ; maman. Maman je la vois vaguement mais maman déjà part noyer sa honte de ce fils faiblard et grisâtre mais maman est une mauvaise menteuse maman n’arrive pas à dissimuler le scandale que c’est et à quel point dans sa tête c’est lumières kaléidoscope et la pluie — tout ça est douleur.
Maman j’ai mal quand mes branches cassent quand mes hanches craquent. Ils font comme si de rien n’était une fois passé le premier choc, ils brillent de cet éclat faiblard qui nous reste et qu’ils chérissent mieux que moi et ils me racontent ce que je sais déjà.
Horus tu n’es que le fils bâtard d’une lignée trop grande pour toi mais tu t’éteins déjà—
Papa papa papa arrête papa tes mots font mal papa. Quand tu parles de tout ce qui est vieux j’ai tellement mal quand tu parles de notre lignée qui brillait tant autrefois quand tu. Papa. Aujourd’hui mes branches cassantes je les ai prises dans mes mains sèches et je les ai brisé papa. Je les ai observé papa à la loupe j’ai regardé l’écorce j’ai usé mes yeux fatigués jusque tard dans la nuit ; Un jour vous serez fiers de moi.
Je les regarde à briller vainement avec leurs sourires sereins quelquefois je vais juste leur dire bonjour, pourtant ils sont vieux déjà. Un jour ils arrêteront de s’illuminer de ces délicates teintes un peu passées. Moi je retourne dans la fraîcheur de mon arbre les bras pleins de fioles en leur souhaitant de me voir briller un jour. (tout passe tout périt tout pâlit)
Le soleil me brûle de ses rayons amers et puis et puis Oh je ne brillerai jamais jamais jamais Tout ça est si douloureux — j’embrasse la noirceur de mon antre (j’ai peur)
Je ne veux pas mourir ne me laisse pas mourir s’il-te-plaît. Je ne dois pas mourir je je je dois briller et alors ils seront fiers de moi je veux mourir je veux qu’ils soient fiers de ce que je ne suis pas laissez-moi mourir laissez-moi être autre et briller dans le soleil laissez-le être et briller laissez-le s’il-vous plaît. Tuez-moi avant que leurs regards sur ma carcasse de bois mort ne me tuent.
Un jour je trouverais la solution à cette maladie. Ca pourrait être la pluie. Les nuages se sont amoncelés sur notre domaine depuis tant d’années. J’espère que mes recherches porteront à leurs fruits, je voudrais pouvoir briller enfin, que Phoebus ait même peur de cette lumière, je veux goûter à cet âge d’or. Les élémentaires si insouciants me regardent comme un étranger moi et mon maintien trop droit, moi et mon expression maussade mais ils ne savent pas. Ils ne savent pas ce que c’est d’être moi, de laisser ces marques noires de mort sur ma démarche vieillissante. (il faut absolument que je trouve)
La colline était verte quand je suis monté prendre le soleil sur mes branches craquelées peut-être que je n’aurais pas du ça me fait si mal mais la colline était verte et je n’ai pas su résister— Quand j’ai réussi à me traîner là-haut le temps était devenu maussade et elle était là amas nuageux. (peut-être bien que)
et puis plus tard elle était là elle était là elle était là elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là elle était là elle elle était là ; la pluie tombait tombait tandis qu’elle était là
Laissez-moi s’il-vous-plaît laissez-moi être Hélio laissez-moi être celui qui brillait si fort quand venait la pluie. Regardez-moi disparaître et juste laissez-moi être Hélio. Regardez-moi disparaître—
Elle m’a présenté à Severin et (je crois que je l’aime bien)
Peut-être qu’un jour je pourrais danser
avec elle ; avec la pluie
avec Caprice je danserais
(dans la pluie et le mauvais temps)
et Severin sera là sourira
et Caprice caprice elle
elle rira ;
Regardez-moi disparaître.
jade + wilson de don't starve + 15
Caprice
MESSAGES : 54 FICHE : mesmerize PSEUDO : THE LAZULI ((phoebus + polyphème + clémentine + lénore)) ♥ CRÉDITS : jake est awesome ok ÂGE : 29
••• tu es né sur pulsar ! maintenant que tu t'es présenté à lui, le roi te remet ton registre à étoiles et te souhaite une étincelante existence parmi les astres. Bonne chance, et surtout, brille. •••