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Muse
Muse
MESSAGES : 7
FICHE : peins moi la peur, Muse
PSEUDO : Mir
CRÉDITS : Mir


Aquatique

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Sujet: Canvas   Mar 9 Sep - 16:12


Le fiancé de l'eau à marié son sang à celui du ruisseau, princesse range ton drap blanc, princesse range ton drap blanc...


Chante pour moi

ébouriffe tes cendres au dessus de mes pupilles avides de ton sourire pathétiquement sincère
••• Pulséen, que penses-tu de ta chère galaxie ? Déception & Acceptation.
••• Et les autres habitants ? Comment les vois-tu ? Est-ce réellement l'harmonie entre vous ? Horreur & Admiration.
••• Pas trop difficile la vie sur Pulsar, dis moi ?
••• Ton avis sur votre politique ? La politique c'est pour les gens ennuyeux.
••• Et les humains, ces drôles de créatures, comment les reçois-tu ? Méfiant ou accueillant ? Un avis quelconque sur eux ? Ils sont anatomiquement intéressant.
••• Quel souhait fais-tu aux étoiles du ciel de ta Galaxie ? De retirer le poison de leur cadeau.
••• Vas-tu briller, pulséen ? DE MON PLUS BEAU NOIR
Muse Hait sa propre muse qu'est la vie, du plus profond des tréfonds des abysses de son âme questionnable. Muse panse ses blessures aux côtés d'Archimède, tout aussi saigné à blanc que ses espoirs l'ont été. Ils dansent sur les parchemins, il est son inspiration, et Muse s'inspire de tout ce qu'il vit, tout ce que le monde lui recrache dessus. Muse est une verrue, une bavure qu'un buvard aurait oublié d'éponger. Il se liquéfie de tristesse comme de joie, de rage comme d'ennuis. Muse se perd toujours, trace son chemin sans le vouloir, chercher à s'effacer tout en restant entier. Mais rien ne marche, rien ne marche... Il n'y à guère qu'Archimède, le maladroit déjanté, pour voir de la lumière danser dans les iris à jamais sans couleur de l'aquatique inadéquat. Beauté et laideur sont bien suggestives, et de sa plume, il écrit à nouveau, à nouveau les histoires de ses terreurs, à l'aube nouvelle du regard enfantin de la créature qui l'accompagne maintenant. Muse est comme une éponge qui au lieu de déverser cette claire averse que la plupart ne s'insurgent pas de recevoir, renverse l'encrier. Que le monde hait Muse, et Muse de ne jamais lui pardonner, de ne pardonner plus qu'aux ratés, compatissant de leur sort. Tel Archimède qui lui inculqua l'art de l'art, Muse veut convertir d'autre pulséens -ou même humains- à cet secrète place, qui cache un Paradis de bonheur pour les désillusionnés. Car la laideur est, elle aussi tout un art, ce monde est une toile que Muse aimerait peindre tout entier de son corps pour qu'enfin tous soit obliger de le voir et de l'accepter.

REGARDE SON HONNEUR


Peur
Appréhension

Baigne dans les mêmes eaux noires

Bouclier des pleurs de la frayeur
Armure liquide
Barrière dissoluble

Un jeune homme était promis à une jeune fille
Mais ni l'un ni l'autre ne s'aimait ni se détestait.
Incapable de s'accommoder l'un comme l'autre dans les règles de l'art.
Un jeune homme qui cherchait une fille aussi fleur bleue que lui, une jeune femme au caractère tonitruant qui n'acceptait point la défaillance concernant celui-ci.
Mais tout était déjà décidé, et la belle de se croire avoir les épaules de rendre un peu plus carré celle de son futur époux, une fois qu'ils auraient bien grandis, une fois que les promesses de tributs prendraient toutes leurs ampleurs.

Encre

Baignade

Sauvagerie du répit
Attente effrayante du grand vide
Dans la poche qui navigue
Le sépia retenait toutes ses émotions

Un garçon était promis à une fille
Mais il savait, savait ce que Lui voulait.
Il voulait
L'eau qui dégringole le long de son visage, cette pluie vivifiante alors qu'il joue à l'extérieur
L'eau des flaques qui tapent contre ses cuisses lorsqu'il s'éclabousse, sautant tel un enfant dedans.
Car il n'était qu'un enfant
Un enfant qui ne voulait pas grandir.

Un garçon était promis à une fille
Mais elle savait ce à quoi le jeune pensait
Pas elle
Jamais
Pas elle
Jamais de lettre
Pas un mot au dîner
Pas un baiser
Sur la joue avant de se quitter
Un garçon qui pleure lorsqu'elle le frappe.
Elle veut le voir agir
Réagir
Le voir grandir.
Elle aussi veut grandir.

Dit faisons comme les grands ?

D'un noir violacé, telle est ta couleur
Toi qui dors et ne te réveilleras
Que lorsqu'un tantrum sonnera ton heure
L'heure de sortir de la douce chaleur, de sentir un cœur pulsé
Tout contre toi
Toi qui ne possèdes rien
Si ce n'est ta sombre couleur,
Ton nuage brouillon.

Un garçon a décidé
Une fille se voit refusée
Il enfile le voile des mariés éphémères, qui dans leur belle robe, s'échappent à travers les bois
Escarpent les montagnes, dévalent les vallées, s'enfuient, s'enfuient toujours plus loin, le long
Des ruisseaux.
Et pour les plus braves jusqu'à
L'océan.

Elle enfilera le voile elle aussi, le voile
Noir.
Puisqu'il lui a arraché le blanc, déchirant ses rêves à sens uniques
Déchirant l'âme égoïste en deux.
Déchirant les adultes qui ne comprennent rien aux
Rêves d'enfant.

Ils ne feront rien de lui
Ils n'auront rien de lui
Car, tout entier, il appartient à l'évanescence du moment, l'insouciance juvénile
Qu'ils ne tueront pas, qu'ils n'auront pas,
Car, toute entière, il la rendra à l'eau, se noiera dans les bras d'une mère plus compréhensive.

Il s'est laissé tomber à l'abri des regards
Son corps à subit la chute,
Son esprit avait déjà rendu l'âme,
Il s'envolait dans le nirvana de sa fierté.

Ce n'était qu'une carcasse qui traversa le courant, qu'une carcasse qui effraya l'animal tentaculaire.

La peur

Il se défendit contre cette soudaine surprise

Il abandonna

Envoya en première ligne
Cette encore si ignorante encre, sans armes ni défenses, qui pensait déjà se faire déchiqueter, évaporer en quelques coups de nageoire, dissoudre dans l'eau en un rien de temps.

Elle ne trouva qu'un corps les bras ouverts,
Elle ne trouva que cet accueil chaleureux, cette demande de remplacement.
Elle n'y entrevue aucun cœur battant, mais vaille qui vaille
Puisque c'était ainsi elle le ferait elle-même battre à nouveau.
Puisqu'on lui faisait le cadeau d'une nouvelle vie.
Elle s'y accrocherait comme un naufragé à sa planche.

De son nuage, enveloppeur, elle vint s'infiltrer dans cette demeure semblant endormis, mais juste, si vide.

Il y faisait froid
Il n'y avait aucun bien à s'unir à cette chose
Mais la peur
L'appréhension
De la mort
La mort
La mort qui vient vous chercher, vous écarteler, vous si soluble, vous sans accroche, vous que l'on peut griffer tout entier sans pour autant vous entendre crier de voir les palmes et griffes traverser votre être de part en part.

À la vie, l'encre s'accroche, même si ça fait mal, ça fait mal d'être Lourd,
Soudain
Ça fait mal d'être un étrange mélange,
Elle a cette bile au bord des lèvres, qui n'est que jais d'elle-même, refus de ce corps de se voir habiter par un liquide aussi répugnant.

L'eau noire des terreurs, que l'on rejette au loin, que l'on enferme dans un coin.
Elle, nouvellement il, ne voulait plus de ça, ne voulait plus se faire lancer au loin.
Il s'accrocha à la vie, il s'y agrippa de toutes ses forces aqueuses.
Il aimait respirer l'eau, il aimait le son de ce corps, et celui-ci finit bientôt par plier à ses volontés.

Et quand bien même il s'agissait d'une chaire condamnée à ne jamais changer, et quand bien même il ne connaitrait pas les joies de grandir, l'encre riait tandis que le corps coulait, s'écoulait au plus profond. La joie, la joie et non plus la peur, le soulagement.

Naquit de cette naissance impromptue, un être de chaire soluble, d'une chaire au sang noir, tels les mots qui s'écoulèrent en d'affreux sanglots de la petite fille esseulée qui venait de perdre son fiancé. Mais l'encre n'avait cure de toute cela, l'encre ne se souvenait pas, l'encre était, aussi pure que l'enfant aurait aimé rester, et de cette vie qu'elle venait de récupérer, elle n'en tirait que la soif d'être acceptée comme toutes les véritables créatures.

Elle, imposteurs,
Lui, oui elle était lui à présent. Remontant à la surface, elle embrassa le monde d'un grand regard.
Il embrassa Pulsar.
De son corps soluble.
DE SON CORPS.
Le sien.
Si fier.

Et il n'y avait que merveilles qui réfléchissaient devant ses iris sombres, tant de couleurs qui l'aveuglait, tant et tant de personnes qui passaient autour de lui.
Autant de monde qui le bousculait sans le voir.
Autant de monde qui haussait un sourcil devant l'enfant tâche.
Qui criait et poussait cet être fragile, qui ne comprenait pas.
Pourquoi ils se fâchent ?
Lorsqu'il leur offre ses salutations,
Pourquoi ils le frappent ? Pourquoi ce CORPS CE CORPS QUI DEVAIT ÊTRE UN REMPART, pourquoi celui-ci est griffé si facilement, pourquoi tout son sang, pourquoi n'est-ce pas du sang ? Pourquoi vie, pourquoi donner un si doux cadeau empoisonné ? Pourquoi les larmes qui le noient le rende creux, l'amaigrisse encore plus qu'il ne l'était, fait ressortir son squelette.

Pourquoi mort ? Pourquoi restes-tu accrochée à l'encre éperdue, l'encre QUE L'ON POINTE DU DOIGT.
L'encre échouée sur la peau, qui, à jamais restera dissoluble ?
La peur
L'appréhension ne nous quitte jamais.
Restent collées à lui, lui qui pensait s'être débarrassé de toute son ancienne ennuyante vie. Aussi indélébile que les traces qu'il laisse partout autour de lui.

Une lente agonie, auquel il ne pouvait rien, la mort de ses espoirs, que l'on achevait sous ses yeux, sur lui, qu'on lui jette au visage, qu'on l'invective avec des ordures et d'autres choses dont il ne connait pas le nom. Dont il ne veut pas connaître le nom plutôt.

Il pleure
N'est plus qu'une flaque horrible
La laideur absolue

Mais voyez-vous dans le quartier, il y avait cet homme
Plus un enfant depuis longtemps
Qui aurait vendu son âme au diable pour le redevenir rien qu'un instant
Un écrivain dont personne ne connaît le nom
Un raté comme on le dit avec politesse.

Lui qui, munit de sa plume, munit de son encrier, allait le recharger, vit cette flaque d'encre-là, et se dit que ça coûterait bien moins.
Il se penche, vint déposer son or dans la petite bouteille
Une poche
Une nouvelle poche
L'encre qui se reconstituait non loin Hurle
Voyant qu'un sacré voleur tente d'emporter un bout d'elle au loin.

L'homme, stupéfait s'arrête
Arrête le temps dans sa tête
Pensant être devenue fou,
De voir ce liquide petit à petit reprendre forme
Sous ses lourdes paupières gonflées par les fumées de quelques drogues
Vint tout de même l'attache immédiate, pour cette créature, qui n'est rien d'autre qu'un encrier à cœur ouvert, pour lui
Il est la muse de son art, éploré et dévasté par celui-ci
Tout comme lui
Si proche
Si différent
Une ressemblance
Dans la déchéance
De deux rêves d'enfant.

Et l'homme retrouve l'enfant qu'il n'est plus, l'enfant qu'il aurait pu avoir, mais n'a jamais eu.
L'enfant retrouve le côté rassurant d'un être qui vous regarde.

Le réconfort
De la peur qui s'enfuit, oh non loin, sous ses ongles, prête à mordre.
Prête à mordre...

Et nuits et jours, dans la bâtisse insalubre, croulant sous les manuscrits déchirés, inachevés, l'encre reçoit un nom, reçoit une certaine éducation
L'éducation de l'art
Qui domine
Au dessus de la morale.

Il l'appelle papa,
Oh comme il aurait aimé en avoir un.
Qu'il le coupe
Qu'il trempe cette plume dans son palais
Lui fait avaler les brouillons
L'encre ne se nourrit que de mots.

Ainsi il goûta enfin au bonheur
La beauté lugubre.
La muse.


Mir, JE VIENS DE PASSER A 20 YEA, je me meurs sur votre forum, c'est une bonne chose et voici le smiley de l'amour : Canvas 1004818496 CODE (c) MEI SUR APPLE SPRING
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PSEUDO : captain
CRÉDITS : (il était temps que je m'accorde à tita) merci reira ♥
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Aquatique

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Sujet: Re: Canvas   Mar 9 Sep - 16:31
ok alors je suis euh
soufflée

ET PUIS CETTE MUSIQUE PUTAIN JE je t'aime je suis sincèrement amoureuse de toi je mon dieu
je suis en même temps overexcited à cause de la musique parce que DAMN LA RUE KETANOU LA FIANCEE DE L'EAU DAMN je l'ai pas écouté depuis une décennie et je l'ai reconnue dès les premières notes genre salut je suis amoureuse d'eux
et puis Muse damn je
j'en ai oublié la politesse tu vois

bienvenue sur pulsar muse !


je t'aime
c'est tout ce que je trouve à dire putain je PFFFFFF
(aussi j'ai reconnu ton style de dessin direct genre C'EST UN NOUVEAU PERSO DE 23 OMG ????????) (tu m'as trop pas déçue meuf je ilu) (I love you)

muse


tu es né sur pulsar ! maintenant que tu t'es présenté à lui, le roi te remet ton registre à étoiles et te souhaite une étincelante existence parmi les astres.
Bonne chance, et surtout, brille.

n'oublie pas de recenser ton avatar et de lister ta branche !

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