| Sujet: La rpgiste n'est pas responsable - Severin Mer 31 Juil - 21:52 I've lived a lot of different lives
Been different people many times
••• Nom : Severin ••• Surnom(s) : l’français, has been, hey sevnook nireves ••• Racine : bestial, l’bestiaux t’ça ••• Branche : paresseux, l’animal lazy ••• Vieillesse :jeune adulte, pas trop d’jeun, pas trop papy. Une vie d'adulte, pas trop proche de la fin, ni du début. •••Planète d'origine : Sa famille avait migré sur CASSIOPEÏA pour l'entreprise florissante mais il a preferé s'enfuir à GARAYARA où il vit une vie de bohème.
••• Pulséen, que penses-tu de ta chère galaxie ? J'laime. C'mon bébé. Je l'ai en horreur. ••• Et les autres habitants ? Comment les vois-tu ? Est-ce réellement l'harmonie entre vous ? Oh, v'savez, c'mon busness donc dan' l'genre d'moment que j'peux m'faire d'la tune, ça m'va. J'vais pas chié sur une 'utre espec' parc'qu'elle est différente. Rien à battre. ••• Pas trop difficile la vie sur Pulsar, dis moi ? Franç'ment. nann. ••• Ton avis sur votre politique ? Oh' l'roi Pheby, 'l'ai cool. Nan, j'men bas. Enfin, j'le montre pa' trop trop hein. J'veux pas qu'on m'jarte d'ma cabane t'vois. ••• Et les humains, ces drôles de créatures, comment les reçois-tu ? Méfiant ou accueillant ? Un avis quelconque sur eux ? Mes potos. Une humanité que j'ai toujours rêvé de retrouver. ••• Quel souhait fais-tu aux étoiles du ciel de ta Galaxie ? D'me donner encor' d'taff pour d'main! Pas taff, pas t'pain! ••• Vas-tu briller, pulséen ?Shin' mode enclanchay.
I live my life in bitterness
And fill my heart with emptiness
Quand on pense Severin, on se demande sérieusement ce que ce mec peut bien fouttre de sa vie. Quand on y pense, il ramasse des étoiles, il récupère tout ce qui traine, rachète vos anciens meubles, les lampes pétées et les cadrans de fenêtres. Jamais personne ne se demande comment sa matière grise fonctionne, de un parce que presque personne ne le connaît personnellement, de deux parce qu’il y a une raison pour cela. Alors, le mec aux meubles, on le côtoie de loin, un léger geste de la main, en espérant qu’il nous a vu parce qu’il est tellement dans son délire de récup que c’est chaud de l’approcher. N’essayez même pas de lui parler, avec sa radio dans le dos, il ne vous entendra pas. Il a appris à lire sur les lèvres, pour différentes raisons que vous de devriez pas savoir. Du coup, quand on veut savoir des trucs sur lui, faut demander à ses potes, ses « relations » craignos qu’il se tape sur toute la galaxie. Parce qu’il a plein de relation, faut pas croire. Juste que l’intensité et la diversité des relations font que jamais vous ne parviendrez à correctement le cerner. Parce qu’il lâche des pistes de son caractère sans vraiment mentir mais non plus sans vraiment y mettre de la vérité. Il ne s’en aperçoit pas vraiment mais il ne dit jamais vraiment ce qu’il pense. Sans doute parce qu’il s’en fout un peu de vous donner son point de vue. Sans doute aussi parce qu’il n’a pas que ça à fouttre. Alors ce qu’on sait de lui, on ne sait si c’est vraiment abstrait ou non. Même ses goûts sont devenus quelque chose de flou. On sait qu’il aime le violet, ça c’est un fait, mais après… …après il faut le connaître dans le relationnel. Et c’est une autre partie de plaisir. Si vous êtes de ses potes précieux qu’il considère comme sa famille, vous devez vous accrocher tous les jours. Avec son tempérament je-m’en-foutisme au paroxysme, il faut avoir la force de le supporter quand il vous lâche une aprèm parce qu’il a trouvé une info sur un potentiel nouveau micro-onde en mauvais état. Pour sûr que c’est une des raisons pourquoi il a peu de « proche » amis. Et puis, il y a elle. Mais rare sont les personnes qui la connaisse, et ici nous parlons de Severin. Elle, disons, que vous ne la verrez que peu. Si vous tentez de prendre sa radio, si vous remettez en question ses manigances avec les objets récupérés. Si vous posez trop de question aussi. Il ne vous laissera pas l’approcher dans tous les cas. Par peur. Parce qu’il en a peur, et qu’elle le sait. Parce qu’elle, elle sait tout.
- Got different people inside my head I wonder which one that they like best I'm done with tryin' to have it all And endin' up with not much at all.:
In fear and loathing
Baby you don't have to live your life in fear
- And the sky is clear, is clear of fear:
Résonnait dans l’entrée cette petite radio carrée.
Avec ces petits boutons, ces vibrations et la musique, longtemps il s’est demandé comment merveille pouvait sortir d’un carré de fer. Sans doute était-ce dû à la drogue douce dans les cigarettes roulées de son père, sans doute grâce à la pollution constante de la planète. Cette atmosphère lui avait-elle pourri la moelle comme à ces nombreux déchets qui pullulaient les horizons en perdition ? Severin, dans son enfance, fut le plus heureux des enfants. Les dromadaires que dessinaient les fumées de son père sur le mur du salon, les visions fluos des grandes heures où il restait accroché à fixer le plafond furent ses seuls grands amis. Il n’eut pas de maman, comme beaucoup d’enfant de son âge, et vécu dans les prémisses d’une adolescence à la limite de l’émerveillement précoce et l’apparente fébrilité de l’esprit. D’un père anémique, ruiné par les drogues et la vie difficile d’une entreprise en perdition, Severin apprit le monde par le petit carrée de fer qui suspendu sur le cadre de l’entrée inondait son monde d’arabesque bleuté. Il l’avait souvent fredonné, cette hécatombe, ces mots semblables aux siens que l’univers n’avait voulu accepter. Il y voyait un culte d’enfant malade, y voyait une cure, un échappatoire, dans ces mélodies heureuses ou malheureuses. Quand on est jeune, le monde est une montagne. Quand on est jeune, la simple brindille d’herbe peut supporter des montagnes. Ainsi était devenu le quotidien de ses journées, assit devant le carré de fer, cet objet ramené par son père qui lui avait cédé sans jamais n’avoir compris son principe. Le petit garçon, le visage encore boursoufflé, en avait trouvé des merveilles, les yeux perdus par l’engin inconnu. Dire qu’il ne lui avait fallu qu’une semaine pour le faire totalement remarcher.
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« D’puis l’temps, t’sais t’aurai du l’comprendre pa’. J’tais dis j’tu dois l’prendre à pied et nan, pas comm’ ça. Ptain. » Déliaient des mains des fils sans difficulté, le brun soupirait avec la notoriété du jeune sage qu’en a littéralement plus rien à fouttre de réparer les planètes. Dansaient dans ses doigts les liaisons et les chocs, les bidules et machins qui constituaient son quotidien se fendaient dans ses phalanges. Le génie des secondes mains, le roi de la récup, l’mec aux destins des objets has been fendit encore l’air, couru jusqu’au ruste dossier de bois pour lui retirer une ceinture qui lui servirait sans doute dans quelque minute. Severin, le poste radio accroché dans son dos par une sacoche faite de ses propres mains, allait encore répandre son magnétisme pour réparer la machine à laver du paternel. Dire qu’il avait bien passé six fois devant le meuble, à dévisser et réviser tous les paramètres pour faire comprendre au padre que non, si on donne un coup de pied dedans, ça marche pas. Céline Dion dans le casque, il revint avec sa ceinture d’outil, celle qu’il prévoyait pour les travaux d’intérieur. Le père regardait, sceptiquement les faits et gestes de son gamin si grand déjà. Depuis le temps qu’il avait espéré un travail digne de son sang, voila que le gamin se foutait à récupérer les objets de tous les voisins pour en faire des trucs et machins. Dire que la lignée avait toujours eu de la chance dans le commerce, et voilà que le dernier descendant se donnait à réparer la deuxième main. Le pire était qu’il n’en lâchait rien. Putain que c’était chiant de voir qu’il trouvait de ses merveilles le gamin. A toujours fouiner partout, avec ses relations insalubres et ses mystères de pré-ado, il s’était mise à collectionner tant de chose qui ne trouvait rien aux yeux du père- qui avait lâché l’affaire pour comprendre ses manigances- qu’il en polluait les pièces de l’appartement.
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Avoir quinze saisons, ne fais pas de toi un homme. tu cherches, tu cherches, tu cherches, la petite bête qui te ronge la tête.
Severin. Seve et rien.
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La chute durait depuis des jours. Ca empiétait tes mains, mâchait tes phalanges. Noircir tes os pour en faire ? Combattre une absence de couleur est –il un combat équitable ?
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Equinoxe.
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L’infiniment plus petit est la plus forte des maladies.
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Il m’a rendu le poste. Je parle dans ma tête, mais rien à foutte, il m’a rendu le poste. Il a vu que je deconnais pas. C’est bien fait pour lui. Fallait pas me chercher, rien à fouttre s’il peut pas blairer que… Du coup il me faut un temps d’adaptation. Les couleurs sont revenues petits à petits, les hurlements ont fuit. Me lever est un supplice. On dirait un malade incurable, comme si j’avais que ça à fouttre de rester au pieu toute la journée. J’ai du matosse à reparer moi. Du coup, même sous le fait de fouttre mes pieds en tailleur, j’arrive pas à putain de bouger. J’imagine que les tas de bouffe sous le pieu sont parce que… Putain, quelle merde. Maintenant j’ai masse de taff, j’suis en retard pour aller chercher Jim’ et fuck j’arrive toujours pas à me lever quoi. Attends. Je sens, mes. Os ? Depuis quand j’ai un creux dans le bide ? Je me suis pas alimenté ou quoi ?
Combien de temps je vais putain de devoir attendre dans ma chambre avant que ces connasses de jambes se refouttent à fonctionner en mode normal ?
15%
Attends. Pourquoi il y a un pot de chambre à côté du lit.
30%
Deux jours. Pas de signe du padre. J’arrive à bouger assez pour pouvoir pisser dans le pot de chambre.
50%
Wah putain j’ai retrouvé l’usage de mon bras gauche. J’avais peur de plus pouvoir me branler à vie.
70%
Putain, j’me fais chier à mort.
90%
Je suis pas victime, je suis pas colombe. …
100% //
Il restait derrière la porte. A observer les soupires et les paroles de son propre fils. A sans doute laver le passé, laver les escaliers. Jamais il n’aurait douté que…Dire qu’il lui avait fallu tout ce temps. A son seul fils, à sa seule progéniture. A son futur en devenir. Il se réduisait à lui apporter à manger et boire les nuits. A ne plus entrevoir un contact, même sonore. La peur terrassait ses os, faisant trembler jusqu’à ces plus profondes dents. Sûr que les dieux n’avaient pas été cléments avec lui. Abandonner son rôle de paternel, devoir devenir un gardien de prison. Il ne le supportait pas. Pas maintenant qu’il avait compris ce qui se tramait. Dire qu’il lui avait fallu si longtemps à comprendre pourquoi la terre tournait tellement…étrangement pour Severin.
Il soupirait dans les recoins, accroupit contre la porte de son fils. Que devient un homme quand il est réduit à droguer son propre fils pour le rendre amorphe ? Un monstre ? Un sauveur de l’humanité ?
Tout ça à cause d’une radio.
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Ils t’ont créé à partir d’un autre univers. Quand on côtoie les autres univers, on crée des immondices. Tu es née de la liaison de tes deux mondes. Tu es condamnée à rester là. Nireves.
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J’ai compris que je complétais un vide. C’est comme ça qu’on dit quand la possession passe bien au-dessus de la raison. Je complète un vide qui n’est pas de moi. J’ai mi le doigt dessus, un soir avec Jim. Il a essayé de me prendre la radio. Pourtant putain, je lui ai dit qu’il ne fallait jamais qu’il y touche. J’ai déjà terrassé mon père, c’est pas pour faire pareil avec mon meilleur pote. Dire qu’il m’a vu tellement misérable.
Bonjour, j’ai une salope qui squatte mon corps. Une salope qui recherche des bouts d’étoiles pour se faire un univers. Pour se créer une fusée en espérant se casser de mon corps. Comme une putain de maladie incurable, il faut que je me traine une putain narcissique prête à remuer le ciel pour rejoindre sa putain de galaxie ouverte. Tout ça à cause des terriens, des squatteurs à mi- temps, des « pauvres âmes » qu’on héberge gratos.
Alors trainaient depuis gamin des milliers de stuff dans mes quartiers, pour construire « sa » fusée, pour ensevelir ma prison d’un nouveau mur encore plus fort en béton. Le pire devait être ce besoin d’appartenance qui peu à peu prit place.
Parce que tu es moi. Parce qu’en plus d’être un gamin sans accroche, je traine un boulet. Parce que tu m’as crée.
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Cet homme n’est plus son père. Cet homme n’est plus que la personne qui t’a nourrit dans le noir en te craignant….non en LA craignant. Tu as beau toucher ton ventre, tu ne vois pas.
Le soleil te brulera les épaules, Severin. Mais dans le fond, tu t’en ficheras.
Parce que tu n’as jamais été seul.
Alors ferme la porte, prends tes affaires, tu verras, Severin, je t’aiderai. C’est facile de vivre si je t’aide. Ton père ne t’a jamais voulu tu sais. Qu’est ce que tu sais de ta mère ? On changera les planètes, Severin. On gravera le ciel de la galaxie, fera des etoiles nos paradis. Tu n’as pas besoin des autres pour avancer. //
« Jim’ ! Jim’ p’tain. Ecout’ gros. J’peux ouvrir ma baraqu’ ! C’pas la mort mec’ ! J’vais p’voir faire vl’a l’troc d’la vie ! Et t’sais quo’ ? T’sais c’quoi le B-E-S-T ? C’est qu’on va s’en m’été plein l’fouilles dude ! Allez’, bouge ton cul’ d’la ! J’paye ma tournée. »
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Construire ensemble les murs de ta propre prison. Comme un paradoxe ironique d’un masochisme abouti.
s e v e r i n n i r e v e s
yolo
i'm so swag
••• âge : 20 ans ••• Sexe : apres l'achat de ma virginité part un mariage forcé, l'echange de m'a personne s'est faite par l'achat de deux chameaux et trois gazelles. meuf. ••• Avatar : gamzee makara ••• Et sinon, comment votre fusée s’est-elle posée sur Pulsar ? : franchement, il pue. surtout les descriptions des lieux. ••• Des petites suggestions ou un truc à ajouter ? : qu'on paye les admins. ••• on a pas de question rigolote alors voilà un smiley : :sexe:
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MESSAGES : 319 PSEUDO : MARVELOUS LAZULI CRÉDITS : sexy mirmir + awesome bro font des miracles ÂGE : 29
| Sujet: Re: La rpgiste n'est pas responsable - Severin Jeu 1 Aoû - 9:06 bienvenue sur pulsar severin ! Mon dieu, ma toute toute première validation, JE SUIS ÉMUE TU VOIS LA LARME SUR MA JOUE Tu m'en veux si je te dis que j'ai trouvé ça attendrissant ? 8D ALLEZ FILE ENVOYER TON PARESSEUX RAMASSER DES TRUCS SHINY il me fait pitié (n'oublie juste pas qu'il n'y a pas d'années sur pulsar hihi mais je te laisse corriger ça ) ••• severin •••
••• tu es né sur pulsar ! maintenant que tu t'es présenté à lui, le roi te remet ton registre à étoiles et te souhaite une étincelante existence parmi les astres. Bonne chance, et surtout, brille.•••
n'oublie pas de recenser ton avatar !
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