Et là, magie. Magie, c’est le seul mot qui venait aux lèvres des seuls qui pouvaient encore parler. Des étoiles ; des étoiles partout. Des petits monticules de terres au loin, flottant dans les airs, des créatures étranges à dos de licornes qui se pavanaient tranquillement de planète en planète, comme si tout était normal. Ouais, il paraît que ce décor digne d'un bon trip à l'acide s'appelle Pulsar.
« Et ce Royaume, que dis-je, cette Galaxie toute entière, est votre nouveau chez vous – que je peux être généreux, cela me perdra. »
« Je ne vous demande qu'une seule chose, mes chers petits bipèdes imberbes. »
« Brillez. »
nouveautés ;
18.06.14 • Reprise du forum ♥
staff ;
PHOEBUS • FONDATRICE (RETRAITE. UN ENORME MERCI POUR SON MAGNIFIQUE UNIVERS ♥) midas • ADMINISTRATEUR • mp VOUS ? • ADMINISTRATEUR • mp
et la hache sur son cou où le sang ne sèchera jamais – pauvre papillon aux papilles explosives éclosion rapt rapide aux ailes brûlantes langue de feu le long de son gosier la terrible corrida c’est le toréador qui lève sa hache plante ses épées gladiateur sans peur unique terreur avale sa sueur s’épuise à l’interminable labeur mais c’est lui le tueur
il est la hache et le billot le bourreau et le héros et son cœur crie sa cage cruels barreaux
il est chimère atroce être éphémère fils de songes amers d’une tremblante mère terrible adultère il a les ailes brûlantes icare incandescent se noie dans les flots décadents
et ses affreuses cornes qui l’empalent comme un fardeau létal le préparent comme égée au plongeon fatal
mais il y a la hache épée de damoclès qui le tient en laisse la terrifiante arène jusqu’à ce que l’ultime souffle le délaisse
la bataille gladiateur murmure myrmidon il n’est déjà plus que soupir car la nécrose empire la carcasse se casse et la charogne avariée ne fait que se décomposer pléthore de vers qui le guettent dans les tombes qui tombent en trombe
il est l’abjecte tempête tel sisyphe traine sa roche il intenable tare traine son marbre ; incandescent bientôt brûlant ne sera plus qu’un tas de cendres ;
(je suis icare et je tombe) terrible oedipe victime de l’impardonnable erreur d’avoir cru au bonheur Tragédie c’est l’impuissance qui guide le taureau dans l’arène jusqu’au trépas du funeste héros
Mais l’âme abandonnée à une rage stérilisée pouvait-il vraiment lutter sans arme pour égaliser c’est l’inéluctable destinée qu’il faut affronter mais affronter la destinée c’est s’assassiner
alors il ne reste que la prison glacée aux barreaux rouillés qu’il pensait avoir bien trop désiré détester il ne reste plus que la prison glacée la prison qui la prison et la hache sur son cou cou où le sang icare ne fait que tomber assassiner comme césar l’inéluctable destinée
et le cruel combat la chair mâchée mastiquée cette veine lutte qui ne terminera jamais ;
•• la galaxie comme minos crève ; cupide compassion •• lutte primaire producteur secondaire il est le tragique prédateur ils sont les tristes proies ; c'est une lutte mais le taureau est la véritable victime ; •• il n'y a pas de vie juste une chimérique survie •• il n'en aura jamais •• il a peur des humains ; peut-être sont-ils trop vivants •• de les revoir le lendemain •• il brille déjà trop
wait for the earth to suddenly shake
c'est la biographie de la faim qui marche et ses pas lourds métalliques retentissent des cris mugissements affreux immondes difformes monstrueux un amas de chair en putréfaction deux yeux inhumains une bouche béante énorme des dents des canines disproportionnées une bête un monstre qui crie à la faim faim faim faim faim faim faim recherche perpétuelle effrénée âme perdue existence vaine il ne s'agit que d'un corps sans âme sans conscience sans remords sans réflexion une abomination un monstre
et je m’endors toujours la même indolente douleur douce drille qui m’envahit quand les yeux clos le démon s’assoupit car quand cette créance carnassière cadavre contre ces canines cannibales crisse et crie j’aspire au répit ultime apothéose au tons d’ecchymoses car le combat cesse la décadente cadence du cœur sans clémence se noie dans la critique démence
je crois qu’il n’y a jamais eu que ça dans moi et fatidique la cloche s’egosille hurle sa trille j’attends
j’attends chien de pavlov la libération salivation salvation mais à la fabulation mastication ne répond que la masturbation déglutition
j’attends le toréador que j’abhorre que j’adore c’est l’histoire d’une terrible attente la tête sur le bourreau prend les traits du héros c’est thésée l’épée aiguisée ariane son fil autour de mes bras tissés c’est la tragique âme sœur susurre asterios comment vas-tu puis le purgatoire léthé létal le tue
(minos minotaure le tueur tué par sa propre volonté) m’as-tu entendu monter les escaliers
il ne se passe rien il ne se passe rien il ne se passe rien il ne se passe passe rien il ne j’attends le toréador toujours aux aurores il ne se passe passe toréador
et je m’endors
hier j’ai beaucoup marché hier j’ai beaucoup mangé quand je crois tonitruente atrocité de ses terreurs elle accouchait je déteste naître
(il faut manger pour vivre et pas vivre pour manger) vivre vorace avare vaine ripaille rapace Les piètres appâts comme des puissants appas
J’ai encore trainé inlassable ma carcasse du corps qui sans âme se desquame L’éveil de la veille n’a pas duré longtemps je crois Peut-être les fossoyeurs coincés dans la machine tauromachie
Alors j’ai tendu mon cou J’ai tendu mon cou au bourreau quand la cloche a crié Calamité j’ai bien cru cesser d’exister mais personne n’est venu réclamer alors j’ai tout mangé le piteux passé
thésée toréador encor j’ai attendu somnanbule c’est l’absolution qui me sert d’execution
bientôt –
dans le noir ne persiste que le râle épais mais je brûle j’ai des ailes mais je ne peux pas m’envoler loin du destin cruel
et je m’endors encore c’est l’histoire d’une terrible attente qui ne terminera jamais
et la brulûre – j’attends les coups mais je n’entends pas le tortueux glas trente-mille trois cents trentre-trois fois
alors la brulûre douce torture alors la brulûre douce douce douce brulûre alors la brulûre
j’ai attendu mais il n’est jamais venu je suis un cimetierre abhorré de la lune j’ai mérité je crois la mort taciturne
(aujoud’hui j’ai) existé Est-ce que c’est de ma faute – je suis désolé
je n’ai plus rien à dire alors j’ai dormi demain clandestin je n’ai jamais entendu mon nom je n’ai jamais avancé je n’ai jamais pensé je n’ai jamais torturé je n’ai jamais violé jamais j’ai dévoré jamais j’ai jamais jamais j’ai jamais jamais rien jamais plus rien jamais
demain le soleil m’écrase tours les jours un peu plus j’ai oublié hier j’ai battu la nuit meutrière car la corrida carnassière j’ai craqué dechiqueté la chair putrefiée c’était la chair matricide maman est-ce que j’ai fait du mal
et j’ai attendu l’interminable chemin vers l’abbatoir terreur du soir ultime echappatoire
c’est l’histoire d’une fin qui n’arrivera jamais
et je m’endors toujours la même indolente douleur douce drille qui m’envahit quand les yeux clos le démon s’assoupit car quand cette créance carnassière cadavre contre ces canines cannibales crisse et crie j’aspire au répit ultime apothéose au tons d’ecchymoses car le combat cesse la décadente cadence du cœur sans clémence se noie dans la critique démence
je crois qu’il n’y a jamais eu que ça dans moi et fatidique la cloche s’egosille hurle sa trille j’attends
PSEUDO : quarusu (cytosyladydany-chan) CRÉDITS : moi ÂGE : 27
Sujet: Re: but we're the gladiators xx Jeu 12 Juin - 14:59
••• bienvenue sur pulsar phoebus !
Phoebus
MESSAGES : 319 PSEUDO : MARVELOUS LAZULI CRÉDITS : sexy mirmir + awesome bro font des miracles ÂGE : 29
Sujet: Re: but we're the gladiators xx Jeu 12 Juin - 15:08
••• minos •••
••• tu es né sur pulsar ! maintenant que tu t'es présenté à lui, le roi te remet ton registre à étoiles et te souhaite une étincelante existence parmi les astres. Bonne chance, et surtout, brille. •••