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Xanthe
Xanthe
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Aquatique

Là est le contrat. | Empty
Sujet: Là est le contrat. |   Ven 18 Juil - 16:23



Océan spatial.
« Au début ma main tremblait. C'est comme dans tout. La première fois est hésitante. On ne sait pas combien ça peut être fort un crâne. Alors on ne sait pas comment fort il faut cogner. » W. Mouawad.
∞ Identité.
⊹ Nom + Xanthe.
⊹ Surnom + Scamandre ou Karamenderes, selon la culture.
⊹ Racine + Aquatique.
⊹ Branche + Fleuve.
⊹ Vieillesse + Très, très vieux.
⊹ Planète d'origine + Aspera.
⊹ Harmonies.
⊹ Âge + Papy. ⊹ Sexe + Kamoulox. ⊹ Avatar + Nougami Neuro - Majin Tantei Nougami Neuro. ⊹ Atterissage + Hn. ⊹ Suggestions + Trop à dire pour un si petit cadre. ⊹  I love you  + ♪.
••• Pulséen, que penses-tu de ta chère galaxie ? Beaucoup de choses.
••• Et les autres habitants ? Comment les vois-tu ? Est-ce réellement l'harmonie entre vous ? Il semblerait. Et si la seule pomme de discorde est d'ordre politique, bon nombre de pulséens n'y prêtent pas attention, Xanthe le premier.
••• Pas trop difficile la vie sur Pulsar, dis-moi ? Uh-uh.
••• Ton avis sur votre politique ? Si l'on parle de roi, Phoebus n'est pas roi. Si l'on parle de dirigeant, Phoebus est un dirigeant. En soi sa politique n'est pas mauvaise, elle ne convient simplement pas à tout le monde. Sauf qu'il y a autre chose à faire que bombarder les gens pour faire valoir une politique sensée être plus convenable. Phoebus a au moins cela pour lui qu'il n'a pas fait empirer les choses.
••• Et les humains, ces drôles de créatures, comment les reçois-tu ? Méfiant ou accueillant ? Un avis quelconque sur eux ? Il se sent très proche des humains. Pas physiquement, pas mentalement, mais culturellement. C'est fascinant de savoir que d'autres créatures pensantes peuplent l'univers. D'en avoir la preuve. Et qu'ils soient si proches des pulséens culturellement parlant.
••• Quel souhait fais-tu aux étoiles de ta galaxie ? Des souhaits ?
••• Vas-tu briller, pulséen ? Il peut. Mais s'il doit briller, il le fera dans l'ombre. Il n'a jamais bien pris la lumière.

Marche dans ta tête.
Longtemps.
Presque trop.
Il est serein. Posé. À l'image de son corps mal articulé, obligé de prendre son temps, un lac parmi les fleuves. Pas un seul ricochet à faire, parce qu'il s'arrange toujours pour que tout soit lisse. Impeccable. Au moins présentable, mais ces critères de simple joliesse sont très éloignés de ceux de la plupart des pulséens. Il est exigeant. Envers lui comme envers les autres, mais surtout envers lui. Il aime les choses quand elles sont finies et bien faites. Sainte horreur de la moitié, de l'à peu près, de l'inachevé.

Inachevé.
Quand il se regarde nu, il se sent inachevé. Plein de morceaux de lui qui manquent, une vitre fendue, rayée au diamant de son exigence, lacérée par ses convictions pointilleuses. Il pourrait s'en vouloir mais il n'a rien à se reprocher en particulier. Il ne s'apprécie pas, fait avec. Après avoir tant vécu, on ne peut plus vraiment changer. Trop vieux pour cesser d'être lui. Et pas satisfait.

Jamais satisfait.

Lui. Apprécié et déprécié à outrance. D'aucun dirait qu'il assume ses fonctions avec un brio qui ne peut être que maléfique et pourtant rares sont ceux à pouvoir lui reprocher quoi que ce soit et, en ce sens, il sait qu'il est quelqu'un de bien. Pas de fausse modestie à avoir. Un ange. Comme disent les humains. Un ange. Un samaritain désintéressé, une bonté d'âme déroutante. Foncièrement gentil. Poli. Attentionné. Précieux. Un souffle frais dans le désert. Un instant de paix sur le champ de Mars. Un sentiment de confiance qu'on lui envie avidement.
La jalousie de nombre de ses pairs, collée à lui comme une sangsue raque la sève de toute une artère, comme il la sent glisser contre lui, indélicate, envieuse, poisseuse. Il n'aime pas les yeux des autres. Seulement.

Avant tout professionnel. Exigent.
Il est droit et juste. Méticuleux, attentif, patient et rusé. Il sait ce qu'il veut, ce dont il a besoin, éviter les erreurs et comment le faire. Il sait se poser, attendre, rebrousser chemin s'il juge ses capacités insuffisantes ou ses chances trop maigres. Loin d'être idiot mais plus qu'intelligent, il est mature. Sage, dans le sens le plus littéral du terme, jamais manipulateur.
Sage.
Parce que vieux.
Il le sent dans son eau, dans ses veines. Quand ses yeux n'ont plus d'éclats et quand sa peau s'affaisse. Quand les creux de ses joues se marquent plus que d'ordinaire et que ces cernes ne veulent pas disparaître. Il se sent vieillir et cela lui fait peur.
On lui doit le respect. Il l'inspire, il le sait, et ce serait ridicule de le nier. Par contre, il n'a jamais été très doué pour commander des êtres pensants.

Il n'est pas humble, il n'est pas malade.
Juste réaliste et un peu perdu dans sa tête.
Serein.
Des moments d'absences à fixer.
Fixer.
Serein.
Voilà.
Des bruits stridents contre ses tempes. L'échine qui tremble parfois, guindée dans ses costumes nantis. Parce qu'il a toujours eu des goûts de luxe. Même aujourd'hui quand il a du mal à habiller un cadavre en devenir.
Un cadavre.

Ses remarques écrites sont parfois blessantes pour les autres racines. Rouillé comme un artificiel bas de gamme. Plus procrastinateur qu'un élémentaire dans le coma ou aussi indécis qu'un bestial en rut. Il se permet cela parce qu'il sait qui il est. Ce qu'il vaut. Il connait sa curiosité et son respect envers la galaxie et l'univers, il sait qu'il s'agit d'un humour maladroit.
Maladroit.
De plus en plus.
Il regrette, parfois, de ne pas être plus jeune. Maladroit mais pas nostalgique.

Passionné. Grand passionné de la vie, respectueux d'autrui. Cultivé et intéressé, amoureux du savoir, bibliothèque aquatique, sens créatif aux abois et mains gantées d'or. Traditionaliste intellectuel qui se permet des critiques dès lors qu'il en ressent le besoin. Des tics et des tocs physiques, quelques signes discrets qui ne trompent jamais sur sa manière de concevoir ce qu'il a en face de lui. Ou en-dessous. Un stratège. En ce sens, il est le fils de ses parents.
Politicard dans l'âme. Mauvais orateur mais bon analyste. Il brille dans l'ombre. Il l'a toujours fait.

Maintenant plus que jamais, mais ça fait longtemps qu'il est là.
Presque trop longtemps.
Toi.

⊹ Xanthe mesure 2,20 mètres.
⊹ Biologiquement, son corps est constitué à 99% d'eau et il n'y a que son visage qui est en permanence recouvert par une peau. Sachant que, de temps en temps, un derme fin s'installe mais finit constamment par peler et tomber, le reste de son corps est... aqueux, on voit donc à travers lui (ses organes et au-delà) et il en a tellement honte qu'il le cache. Pas d'explications, et dans son souci de tout comprendre cela le rend très, très nerveux.
À titre personnel, il pense qu'il s'agit au choix d'un des effets des distorsions (techniquement impossible, certes, mais leur méconnaissance aide à les considérer comme fautives de tous les maux), d'une évolution de la racine aquatique ou du résultat de sa vieillesse, la dernière alternative étant la plus probable mais aussi celle qui l'excite le moins.
⊹ Il a fait vœu de silence. Plus concrètement, il a décidé de ne parler qu'en cas d'extrême nécessité, et il n'y a pas beaucoup d'extrêmes nécessités en général. Il communique par toutes sortes de grimaces et de petits bruits mais, du coup, c'est assez difficile de le prendre au sérieux quand on ne le connait pas.

⊹ Son corps vieillit, il le sent, ça l'angoisse au-delà du possible et il fait une fixation là-dessus. Il se ménage énormément et n'est vraiment pas du genre à prendre des risques inconsidérés, ne sachant pas jusqu'où sa carcasse peut aller.
⊹ La pointe de ses cheveux verdit régulièrement et il est constamment humide. Ce qui ne va pas en lui plaisant.
⊹ Il est plein de petits tocs étranges (trop pour les lister) à commencer par sa manie de toujours porter ses doigts à sa bouche pour les sucer. De ça aussi, il a honte.
⊹ Mais en règle générale il a honte de tout ce qui ne colle pas avec une image politique saine et élégante. C'est pour cela qu'il est très bien dans l'ombre de ses pairs et qu'il n'a pas vraiment goût au devant de la scène.
⊹ Il cligne des yeux l'un après l'autre, et pas souvent. Déjà qu'il n'a pas un visage très rassurant...
⊹ Sa langue est coupée en deux, comme celles des serpents.

⊹ Les « docteurs » élémentaires le connaissent bien pour les quantités astronomiques d'herbes médicinales à fumer qu'il leur troque. Ce qui explique assez facilement ses moments d'absence, de vide dans son regard, réguliers. Au moins, il ne se sent pas mal dans sa peau dans ces moments-là.
⊹ Vous ne soupçonnez même pas à quel point il peut être drôle. Surtout parce qu'il se prend très au sérieux quand il est concentré ou préoccupé et toutes ses manières (parce qu'il EST maniéré) sont accentuées et exagérément théâtrales. Et même s'il n'aime pas trop rire de lui dans ces moments-là, il reconnaît la légitimité de ceux des autres et leur pardonne.

⊹ Sa famille compte parmi les plus vieilles d'Aspera et fait partie des familles qui ne portent pas Phoebus dans leur cœur et aspirent au trône de la galaxie. Mais couards qu'ils sont, ils n'ont fait que rêver de coups d'état et n'ont même pas cherché à participer aux différentes manifestations en défaveur de l'actuel roi.
⊹ Il est « humanosexuel », bisexuel, polygame et pédéraste.
⊹ À ce propos, il n'a reconnu que trois de ses potentiels enfants : deux filles, Iise et Vyus, et un garçon, Leto. On lui en attribue en vérité plus de quarante.
⊹ Dans sa famille, on vénère l'Eau en temps qu’entité à part entière. Comme bon nombre de ses frères et sœurs, il n'a jamais été convaincu par cela et n'a pas de religion, seulement une philosophie de vie qui lui correspond.
⊹ Il a du mal avec la culture pulséenne lorsqu'il s'agit de gueuler pour parler, et il a encore plus de mal à supporter la coutume lorsqu'il est en famille. Pas souvent, donc.

⊹ Sa culture générale est assez immense. Il connaît à peu près tout ce qu'il est possible de connaître sur Pulsar, continue à vouloir en apprendre davantage (et pour cela a ses relations parmi les scientifiques, les lettrés et autres personnalités importantes) et à titre personnel se veut expert en culture humaine et passe la plupart de son temps libre à les interroger sur tout ce qui l'intrigue.
⊹ Il a déjà écrit une douzaine de livres sur le sujet, excluant tous ceux traitant de la culture pulséenne.
⊹ Dans son flot de connaissances, il s'est fait un avis sur tout, et un avis qu'il peut défendre bec et ongles quand bien même il irait à l'encontre même des principes éthiques de la galaxie. S'il y a bien quelque chose dont il n'a pas honte une seule seconde, c'est bien de ce qu'il pense.
⊹ Il adore chanter, mais il chante très mal.
⊹ Il collectionne les boutons de manchettes, entre autres. Surtout ça.

Retires-toi en toi.

Silence.

Xanthe ?
Sifflement.
Tu fais mal.
Un coup.
Deux.
Silence.
Son silence.
Trois coups.
Ça fait mal.
Travaillé.
Toujours.
Tu pensais que ça irait mieux mais ça ne va pas mieux.
Respire.
Gémissement.
Quatre coups.
Tu te sens vieux.
Tu es absent, et tu as tort.
Tords ses poignets et range son téton entre tes dents.
Mords. Tords.
Silence.
Xanthe, s'il te plaît.
Plus de politesse. Pas maintenant. Pas avant de savoir.
Arrête. Je t'en prie.
Jamais. Jamais.

« La branche fleuve ne compte que trois générations depuis sa naissance.
C'est peu, mais suffisant.
Avec une moyenne d'un million de petits par portée, c'est suffisant. Largement.
Près de neuf cent mille mourront avant d'arriver au terme de leur croissance. Sur les cent mille restants, cinquante mille seront mal formés et ne vivront pas plus de deux journées sur Aspera. Le reste devra survivre aux aléas de l'Eau. Beaucoup sont dévorés avant même de voir le jour. Les humains appellent cela la sélection naturelle et l'attribuent en général au règne animal, mais force est d'admettre que sur Pulsar, même les êtres les plus nobles ne sont que des animaux aux yeux de leur vocabulaire pauvre. L'adage leur dicte aussi une forme de « sexisme poli » et même traditionnel, la galanterie, qui considère que les individus de sexe féminin sont une priorité générale.
Certes.
De la première portée de ma mère, nous sommes trois mille petits mâles. »

Trois mille petits aînés, et trois mille petites cadettes. Les années n'existent pas.
Chez les fleuves, personne ne s'entend parler. Six mille et deux voix, au minimum, six mille semblables, et un mal de crâne à peine imaginable. Il y a ceux qui tonnent et ceux qui pleuvent, Xanthe s'est contenté d'être discret et de le supporter. Pour ne pas oublier le son de sa voix, il chantait quand il pouvait être seul.
Ça sonnait faux.

Il jouait avec l'espace avant même que cela ne soit à la mode. Des sauts dans le vide, infinis, calme. Loin de l'Eau, loin des obligations matérielles, vaines. Sa vanité, il la trouvait au milieu des étoiles, dans le silence religieux qui a aujourd'hui disparu. C'est difficile, de s'y plonger. Difficile de le retrouver. Même en fermant les yeux.
Soupir.
Se jetait dans le creux de bras si immenses que le creux faisait la taille de la galaxie. Se jetait corps et âme dans une sérénité qu'il aurait voulu trouver dans l'eau, chez lui. Pas de chez lui. Ce silence est le silence de l'inhabité. Du sauvage. À l'époque, Perasperadastra ne l'était déjà plus, pas plus à la surface que dans les profondeurs. Le seul que l'on ne connaissait pas encore, pas vraiment, c'était l'ensemble. L'entre-monde. L'espace.
On pouvait s'y abandonner en paix. Ça n'a pas duré longtemps.

Les plus faibles n'attendaient pas son retour pour se noyer et, petit à petit, ils vécurent à cinq mille, et quelques.
Et quelques frères et sœurs en plus, en moins, qu'avait-on à faire de ces détails, toujours bien assez pour reprendre le domaine et mener à bien les colonisations, les expéditions futures, ET QUELQUES suffisant pour assurer la POSTÉRITÉ. Et ce mépris de la vie lui arracha la langue quand à ses parents il avait arraché le cœur.
Des univers entiers à découvrir, et lui noyé, contrait à boire la tasse. C'est difficile, de se souvenir. C'est loin.
Il passait énormément de temps dans le noir. Pas de son et pas de lumière, en fermant les yeux. Il remplissait ses poumons d'un vide aride. Et ça faisait un bien fou.

Les événements s'enchaînent vite, et l'on ne prend pas le temps de compter le nombre d'engloutis dans la panse du Globzoul qui, à l'époque, n'avait pas de nom. Il n'y a pas de terme assez méprisant dans la langue pulséenne pour nommer cela, pas aux moments des faits, et même aujourd'hui, les humains n'ayant rien de comparable chez eux, il est difficile d'en parler autrement qu'en temps que Globzoul. Reste que l'on perd nombre d'enfants, qu'ils étaient trop, et que maintenant ils sont moins. Xanthe s'en va.

Il se perd au fond de l'eau ou au fond de l'espace et étudie ce qu'il peut étudier. Ouvre les cadavres de la faune éteinte, découvre des espèces, consigne cela dans sa tête et dans ses livres. Il ne tue rien. Suffisamment de morts. Suffisamment comme ça.
Des gribouillages de ce qu'il voit sans lumière, de quoi alimenter des recherches presque vaines car uniques et inconnues. Et son orgueil refuse de voir ses jours entiers couler en même temps que lui. Après quelques temps il remonte redescend et trouve une carcasse de monstre aménagée. Une bibliothèque. Avant d'y travailler, il doit d'abord retrouver le sens de l'orientation dans l'espace, après un exil presque trop long.

Il est brillant, Phoebus n'a rien inventé. Sous la surface, il brillait déjà par ses travaux de recherches, ses croquis, ses esquisses, ses inventions. La curiosité paya et il finit par embarquer dans l'une des navettes à destination de Bifröst pour y étudier le comportement des êtres qui y vivaient, puis sur la Terre des songes pour y voir un arbre, un seul. Il voyage énormément, beaucoup trop pour se souvenir des détails, écrit des livres qu'il fait copier à Aspera, retourne parfois chez lui pour apprendre le décès de frères et de sœurs. On lui parle de mariage, qu'il sera bientôt le seul à être seul, il ne veut pas en entendre parler et s'enfuit à nouveau.

« J'ai vu tellement de morts que j'en ai perdu le nombre.
Je ne veux plus avoir à y penser, alors j'oublie. L'avantage avec la fumée, c'est qu'elle emporte au loin tout ce qu'on lui lègue. Je ne vais pas mieux, pas vraiment. Mais je suis serein pour un moment. »

Il grandit. Un enfant, un seul, car la maternité des fleuves est bien plus procréative que la paternité. Mais au moins il peut le compter et il vaut quelque chose. Il s'appelle Leto, sa mère n'existe plus à ses yeux, plus depuis qu'elle l'a arraché à ses bras quand il lui a avoué ne pas tenir au mariage. Il sait qu'il a un fils, au moins, mais ne le reconnaîtra qu'à la mort de sa mère, quand il viendra lui-même le chercher, longtemps après.

Ce qu'il considère comme sa carrière lui réussit. Il quitte vite Aspera pour la capitale, travaille pour le compte de chercheurs, devient lui-même un intellectuel. Quand on lui propose des conférences ou des séminaires, il décline. Ses tocs l'handicapent déjà au-delà de l'imaginable, et il est sans cesse mobilisé auprès de ses origines mourantes pour s'occuper des obsèques des fleuves. Il en vient à se demander quand viendra son tour.
Il coorganise la première traversée de la ceinture d'astéroïdes, demande à ne jamais être cité nulle part, cède le poids de la célébrité aux opportunistes qui n'ont rien d'autre à attendre de leur existence. Lui s’amourache d'un homme qui le lui rend bien, puis mal, et sombre dans une déprime qui le pousse sur Cogstrom. Il y écrit à nouveau beaucoup, pour lui. Peu des recueils qui naquirent entre les usines et la ferraille furent publiés.

En rentrant sur Cassiopeïa, on lui fait remarquer l'absence de partenaire à son bras. Sa première épouse, l'une de ses sœurs depuis longtemps oubliée de tous, meurt quelques temps après leur union. Il n'y a pas d'orphelin à pleurer, juste un veuf et un frère en deuil.
Phoebus et Lady, eux, filent le parfait amour.
Le creux de sa carrière est le même que celui de son cœur. Petit à petit ses joues se creusent et son dos se voûte. Il ne mange plus. À l'instar de l'évolution de la galaxie, sa vie est en pause. Les décès des fleuves aussi. Il essaye d'apprendre à vivre à plusieurs.
Les mères de ses filles sont sœurs, elles aussi. Jumelles. Très ressemblantes. Il ne voulaient pas les confondre, mais c'était impossible. Les cornes trop lourdes à porter, elles s'en vont et lui lèguent les fruits de sa sève. Iise et Vy'us. Leto, devenu un homme, vient le trouver et ils se reconnaissent aussitôt que leurs yeux se croisent. Il se marie à une aquatique qui plaisait à tout le monde mais dont il a oublié le nom et lui offre la charge de ses enfants.

On l'appelle pour trouver une solution au Grand Froid, il décline. Ce n'est pas en polluant l'espace avec du bruit qu'il se réglera, et préfère partir explorer Lvl-9. Puis la galaxie décide de lui ravir le reste de sa famille. La mère rejoignant les bras de son Eau originelle, il fait le déplacement pour un long moment. Cette fois, les frères et sœurs peuvent se compter. Il en reste cent douze.

« On s'entendait.
On s'entendait.
Vous n'avez pas
la moindre
la moindre idée
d'à quel point c'était étrange. »


Sa longévité et sa connaissance du monde lui valent d'être connu de nom, il hésite à en changer. Il sait comment mourir mais considère qu'il n'a pas à disparaître pour les autres. Le jour où il disparaîtra, ce sera quand il aura vécu tout ce qu'il avait à vivre. Il en fait le serment. On lui propose de travailler pour le roi, en quelques sortes, et étrangement, il se plaît à accepter l'offre.
Étrangement parce qu'il lui faut unifier les peuples alors qu'il n'a même pas su s'unir à sa famille.
Des étrangers, tout autant qu'ils étaient.

Sa femme meurt en donnant naissance à un enfant qui ne lui plaît pas. Il l'abandonne quelque part, il ne sait trop où, et prend trois femmes pour lui tenir compagnie. Les trois finissent par s'en aller, deux d'entre elles sont enceintes.
La maladie heurte Leto et le poignarde lui. Les élémentaires le sauve, les deux s'en sortent, mais le père prend ce que les humains appellent un « coup de vieux » qui l'effraie au possible. À l'époque il ne sait pas que cette impression de faiblesse et de fatigue porte un nom. Il la considère comme une malédiction.

La troisième pluie étoilée lui rappelle combien elle sont rares, et qu'il en a vu deux.
On l'appelle l'ancêtre.
Bientôt l'ascète.

Il continue à travailler pour ne pas s'ennuyer. Mais le temps est long.
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Sujet: Re: Là est le contrat. |   Ven 18 Juil - 16:54
bienvenue sur pulsar xanthe !


(encore une fois mais on ne le dit jamais trop)
je ne vois sincèrement aucun problème avec ta fiche c'est juste
parfait
j'aime déjà beaucoup ton perso et j'ai hâte de lire son histoire **
mais ne t'en fais absolument pas pour le temps que ça te prendra, on est pas très stricts avec la rapidité alors écrit quand tu peux et ne te mets pas la pression pour ça I love you

pour ta question quant à son métier, j'aurais tendance à dire que c'est possible mais je demanderais à phoebus de passer te donner une réponse officielle lorsqu'elle en aura le temps. I love you
Xanthe
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Sujet: Re: Là est le contrat. |   Dim 27 Juil - 17:02
Okay.
J'crois que c'est bon. Désolé si c'est nul et n'hésitez pas à dire si quelque chose ne va pas.
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Sujet: Re: Là est le contrat. |   Dim 27 Juil - 17:29
c'était vraiment
vraiment
je sais pas j'ai pas de mots je j'aime
vraiment beaucoup
**


xanthe


tu es né sur pulsar ! maintenant que tu t'es présenté à lui, le roi te remet ton registre à étoiles et te souhaite une étincelante existence parmi les astres.
Bonne chance, et surtout, brille.

n'oublie pas de recenser ton avatar et de lister ta branche !
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Sujet: Re: Là est le contrat. |   

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