E
ugène c’est l’ombre. Depuis petit, Eugène c’est l’ombre qui te surveille dans le noir.
Eugène c’est le cerveau. Depuis l’adolescence, Eugène c’est le cerveau de la science et de la mécanique.
Eugène c’est l’amoureux. Depuis qu’il la connaît, Eugène c’est l’amoureux transit, le fou, le poète.
« Eugène pourquoi tu restes seul ? Eugène pourquoi tu ne me sourit jamais ? Eugène pourquoi tu n’es pas heureux ? Eugène pourquoi, dis-moi pourquoi t’es comme ça ? ».
Alice ne te laissait jamais seul. Alice ou Lacie comme tu aimes l’appeler n’a rien de cette fille au pays des merveilles. Lacie c’était ton âme sœur, celle qui te commprenait. C’était la seule qui te laissait être toi dans ce monde de politicien.
Elle était la fille d’un avocat.
Tu étais le fils d’un grand politicien.
Vous vous connaissiez depuis l’enfance et tous les deux vous aviez le même problème, vos pères.
Elle ne voulait pas être avocate, elle voulait juste être sculpteuse, elle voulait juste vivre de sa passion.
Et toi tu ne voulais pas faire de la politique, tu voulais juste être un scientifique, qu’on te laisse seul dans ton laboratoire.
Mais on ne vous avez jamais donné le choix de toute façon ! C’est ça le problème avec les grands.
Eugène c’est le désespoire, celui qui te prend et te fait sombrer dans les abyss.
Eugène c’est la décadance, celle qui ne te lâche jamais qui te pousse à être un criminel.
Eugène c’est la mort, celle qui est lente, celle qui te prend tout petit à petit, qui te fait agonisser en douceur.
« Eugène pourquoi tu t’en va ? Eugène pourquoi tu ne dis rien ? Eugène pourquoi tu ne fais pas ce que tu veux ? Dis-moi Eugène, est-ce que tu m’aimes ? ».
Elle était désespérée Lacie et elle pleurait encore et encore, mais toi tu ne pouvais rien faire.
Pauvre gas, t’as pas te courage.
Tu n’avais que dix-huit ans et te voulas partit pour le servise millitaire. T’avais pas le choix c’est ton père qui t’y obligait. Qu’est-ce qu’il t’avait dit déjà ? « Si tu ne veux pas prendre tes responsabilités et faire de la politique alors tu vas apprendre à devenir un homme ».
Foutaise.
Il voulait juste se débarasser de toi, il voulait juste vous séparer. Parce que vous n’étiez pas bon l’un pour l’autre, t’en avait marre toi. Mais voilà tu ne pouvais rien faire contre ton paternel, alors tu étais partit pour ton servise millitaire d’un an pendant que Lacie entrait en fac de droit.
C’était pas ça ce que vous vouliez.
Mais vous n’aviez pas vraiment le choix, pas vrai ?
Eugène c’est le soldat. Eugène vous tuera d’une balle dans la poitrine sans sourciller.
Eugène c’est l’ange déchu. Eugène c’est l’ombre, il a troqué ses ailes pour le feu de l’enfer.
Eugène c’est la solitude. Eugène n’en a rien à faire de vous, laissez le seul dans son malheur.
« Eugène pourquoi tu ne me parles plus ? Eugène reviens-moi d’accord ? Eugène mais où es-tu ? Eugène mais qui es-tu ? ».
T’étais revenu transformé, comme animé d’une force inconnue. Tu n’étais plus cet innocant jeune homme. Là-bas t’en avais vu des choses. Des choses que tu ne pouvais plus oublier. Là bas, sur ce champs de guerre il n’y avait que la mort et tu avais appris à vivre avec. Tu étais revenu plus fort, plus intelligent, plus vicieux.
Et tu avais convenu d’un accord avec ton père, tu faisais des études de politiques si on échange on te laissais voir Lacie et si on te laissais faire de la mécanique à coté.
Pendant un an tu ne fit que travailler encore et encore pour réussir ta première année de science po. Ecole dans laquelle tu étais rentré en partie grâce aux relations de ton père.
Et après ces un an tu pu enfin voir Lacie.
Elle était devenue tellement belle, si belle.
Vous étiez des âmes sœurs, vous étiez fait l’un pour l’autre, peu importe le temps que ça vous prendrait.
Et les années passèrent.
Ca n’avait pas été facil pour vous, mais votre couple avait tenu. Ca n’avait pas été facil pour toi de consilier la politique et le science, mais tu y étais arrivé.
Oh, Eugène, la vie n’est pas facile, mais tu avais réussit à être heureux.
Enfin tu étais heureux.
Enfin elle était à toi.
Eugène c’est l’amour. L’amour fou, l’amour éternel, l’amour du premier jour.
Eugène c’est la stabilité. La stabilité d’une vie parfaite, la stabilité d’une situation prédestinée.
Eugène c’est l’intelligence. L’intelligence qui domine, l’intelligence qui programme, l’intelligence qui le rend important.
Eugène c’est l’ombre qui vous surveille, la terreur des matins tout seul, la disgrace des déchus, la tristesse des rêves inachevables, la solitude du génie, le désespoir de la guerre, la mot à nos pieds.
Eugène c’est tout ça à la fois et plus encore.
« Eugène pourquoi es-tu parti ? Eugène pourquoi cette lumière t’as telle emporté ? Eugène me reviendras-tu un jour ? Eugène pourrons nous vivre à deux ? ».
Lacie n’était plus là. Lacie n’était plus là. Pourquoi Lacie n’était plus là ? La vérité c’est que c’est toi qui es partit, c’est toi qu’on a emporté dans ce monde tyranique où le Roi est un imbécile et une bestiole verte.
La vérité c’est que c’est toi qui est perdu maintenant.
Tu étais libre et c’était pas première fois de ta vie que tu l’étais. Plus de père, plus de contrainte, plus d’obigation.
Mais plus de Lacie.
Tu avais pourtant commencé à t’y habituer, travailler avec ton père dans les bureaux pour préparer ta campagne de Maire de Paris. Travailler comme mécanicien le Week-end. Et tous les soirs, retrouver ta fiancée chez toi, cette belle avocate qui dessinait si bien.
Tu avais fini par aimer ta vie.
Parce qu’elle en faisait partie.
Et tu regardais ta bague chaque jour, espérant la revoir un jour.
Au bout d’un mois, tu perdis confiance, plus jamais tu ne la reverais.
Au bout d’un mois, tu avais appris à connaître les pulsiens, tu avais compris la situation et tu avais vite trouvé un travail au près des articifiels.
Au bout d’un mois, tu avais rejoins à révolution !
Au bout d’un moi tu avais perdu espoir.
Et tu te laissais pourrir petit à petit. Mais pas sans te battre contre le tyranie.
Eugène n’est que la mort. Une mort vangeresse.